Le Bureau de l’AFCCRE s’est réuni à l’invitation de Philippe LAURENT, Président de l’AFCCRE, et de Michaël QUERNEZ, Secrétaire général de l’AFCCRE, le 4 décembre dernier, dans les locaux de la Région Auvergne Rhône Alpes à Bruxelles.
Il s’agissait en premier lieu pour les membres du Bureau d’adopter la feuille de route actualisée des objectifs et des activités de l’AFCCRE en vue des échéances municipales de 2026 et d’avoir un premier échange de vue sur le programme de travail pour l’année 2025.
Les travaux se sont poursuivis par un dialogue avec les eurodéputées Stéphanie YON COURTIN conseillère régionale de Normandie, Vice-présidente de la Commission Pêche, Membre de la Commission des affaires économiques et monétaires et Isabelle LE CALLENNEC, Ancienne Maire de Vitré, Conseillère régionale de Bretagne, Membre de la Commission du développement régional et de la Commission de la pêche. Alors que la nouvelle Commission européenne, présidée par Ursula VAN DER LEYEN, est entrée en fonction le 1er décembre, il s‘agissait de faire le point sur les principaux dossiers européens d’actualité intéressant les collectivités territoriales françaises.
Philippe LAURENT a souligné l’importance, pour les collectivités territoriales, des négociations européennes qui vont s’engager dans les mois à venir sur l’avenir des politiques communes et l’intérêt de pouvoir compter sur des membres du Parlement européen ayant eu une expérience d’élue locale. Il a également rappelé le besoin de remettre au cœur des débats et des politiques européennes, la question des services publics qui constituent un élément central dans la réalisation des objectifs européens en matière de cohésion sociale, de transition et d’adaptation.
Stéphanie YON COURTIN a notamment insisté sur la nécessité de disposer d’un budget européen et de fonds européens en phase avec les besoins des territoires et plus facilement mobilisables. Elle a également rappelé le besoin pour l’Union européenne de bénéficier de nouvelles ressources et de nouveaux outils d’investissement pour répondre aux besoins massifs liés aux transitions écologique et numérique, mais aussi aux enjeux en matière de défense.
Isabelle LE CALLENNEC a quant à elle rappelé l’intérêt pour les députés européens de pouvoir s’appuyer sur les élus locaux et régionaux et leurs réseaux dans les débats, cruciaux, qui vont s’engager, notamment sur l’avenir de la politique de cohésion. Soulignant la diversité et quelquefois la complexité des programmes européens pour beaucoup de collectivités, elle a précisé qu’elle souhaitait, dans le cadre d’un livre blanc, donner la parole aux élus locaux et proposer des pistes d’amélioration pour la période post 2027.
Les membres du Bureau ont ainsi pu rappeler leur attachement à la poursuite d’une politique de cohésion dotée d’un budget à la hauteur des besoins, fondée sur un partenariat fort avec les collectivités territoriales et qui bénéficie à l’ensemble des territoires. Ils ont également exprimé leurs inquiétudes face à une possible recentralisation de ces dispositifs et le lien renforcé avec l’exercice du « semestre européen » et les réformes engagées par les Etats.